Ce symptôme est présent dans 7% des cas 12 semaines après l’infection initiale.  

L’essoufflement, parfois décrite comme une sensation d'oppression dans la gorge, limite les personnes dans leurs activités de la vie quotidienne et diminue leurs performances et capacités physiques. Elle peut également être associée à un changement de voix. 

Il est important de noter que l'asthme préexistant est un facteur de risque qui peut faire persister les symptômes plus longtemps.

Des symptômes cardiaques, pulmonaires, neurologiques, la fatigue ainsi que des symptômes d’angoisse doivent être également recherchés.

Comment tester ? 

Les pneumologues effectuent d’habitude un bilan à la recherche de la cause de l’essoufflement. Celui-ci peut être aussi dû à une sorte de mal-adaptation à l’effort, déconditionnement ou hyperventilation, surtout chez les jeunes patientes et patients. Des épreuves fonctionnelles respiratoires (mesure des débits  et des volumes pulmonaires)  ainsi qu’une recherche de syndrome d’hyperventilation sont préconisées chez des enfants de plus de 7 ans en cas de persistance des symptômes au-delà de trois mois ou de symptômes intenses. On peut également faire un test d’effort cardio respiratoire pour permettre de distinguer entre les différentes origines de l’essoufflement. 

Et le traitement ?

Une thérapie respiratoire ainsi que des exercices de respiration diaphragmatique/de cohérence cardiaque peuvent être utiles dans le traitement de l'essoufflement post-COVID.

Un traitement par inhalateurs ou corticostéroïdes n'est indiqué qu'en cas de maladie respiratoire sous-jacente.  
En cas de modification de la voix, un traitement avec un orthophoniste peut être indiqué.
 

Pratiquer des exercices de respiration peut aider à mieux gérer l'essoufflement.