L’essoufflement est présent dans 12% des cas sept à neuf mois après l’infection et dans 8.9% des cas à douze mois. Avec le variant Omicron, l’essoufflement est présent dans 2.8% des cas trois mois après l’infection.

L’essoufflement limite les personnes dans leurs activités de la vie quotidienne et diminue leurs performances et capacités physiques. Il peut également être associé à un changement de voix ou un serrement dans la gorge. Il est important de noter que l’asthme préexistant constitue un facteur de risque pouvant augmenter la persistance de ce symptôme. 

Des symptômes cardiaques, pulmonaires, neurologiques, la fatigue ainsi que des symptômes d’angoisse doivent être également recherchés.

Comment tester ? 

Les pneumologues effectuent d’habitude le bilan de l’essoufflementcomplet avec notamment une évaluation des fonctions pulmonaires. La recherche de syndrome d’hyperventilation (gêne respiratoire avec une ventilation pulmonaire accéléré), est préconisées en cas de persistance des symptômes au-delà de trois mois et si aucune autre cause sous-jacente n’est identifiée.

Et le traitement ? 

La physiothérapie respiratoire avec des exercices de respiration diaphragmatique/cohérence cardiaque peuvent être utiles dans le traitement de l’essoufflement post-COVID.

Un traitement par spray inhalateur ou corticothérapie est uniquement indiqué en cas de pathologie respiratoire sous-jacente. 
En cas de changement de voix ou d’essoufflement qui ne s’améliore pas avec la physiothérapie respiratoire, un traitement complémentaire par logopédiepar une logopédiste peut être envisagé.
 

Pratiquer des exercices de respiration peut aider à mieux gérer l'essoufflement.